Par tradition et par principe, l’éducation relève de la responsabilité de la famille. Il appartient à l’école d’instruire et de transmettre à l’enfant la culture générale utile à son avenir personnel et professionnel. De l’école élémentaire à la classe de Terminale, ses enseignants lui fournissent les outils de travail nécessaires à son émancipation, au développement de son esprit critique et de sa conscience civique.
Quarante années de renoncement politique ont suffi à renverser cet ordre naturel des choses que je viens de rappeler : le droit de la famille est réduit à peau de chagrin, les enseignants pâtissent de la pression idéologique des concepteurs des programmes, tandis que l’enfant est considéré comme une propriété de l’Etat que l’on pourrait manipuler. Il est donc grand temps de revenir au bon sens pour que l’école soit de nouveau le sanctuaire de l’instruction, de l’égalité des chances et de la gratuité pour tous.
Pour réussir, une réforme de grande ampleur sera mise en œuvre : un « chèque enseignement » sera remis aux familles afin de leur donner dorénavant l’opportunité de choisir l’école la mieux adaptée au niveau de leur enfant. En outre, le chef d’établissement sera autorisé à recruter librement son équipe pédagogique : ensemble, ils auront toute la latitude et la motivation supplémentaires pour proposer un contenu de très grande qualité. Il leur reviendra de plein droit d’établir leurs programmes et les moyens de les mettre en œuvre, à condition de respecter exactement la vocation de l’école : préparer nos enfants à devenir des hommes libres et heureux, fiers d’être Français et confiants pour l’avenir.
Dans ce sens, le drapeau tricolore sera présent dans chaque salle de classe. Il rappellera aux élèves leur commune appartenance à notre peuple et qu’à ce titre, l’égalité des chances leur est garantie.
C’est dans ces conditions – et dans ces conditions seulement – que l’école prépare l’enfant à devenir un citoyen français qui fera la fierté de ses parents, de ses enseignants et de la nation tout entière.