François Hollande reconnaît l’abandon des harkis par les gouvernements français. Certes, cette reconnaissance était nécessaire pour de multiples raisons. Mais ce dolorisme érigé en valeur nationale ne peut se suffire à lui-même. Car cette posture de pénitence, ne se conçoit que si elle grandit celui qui reconnaît ses fautes. Cette affliction permanente engendre l’acédie, cet engluement de l’âme française, et détruit l’espérance.
Nos jeunes Français peuvent ils avoir confiance dans cette nation lourde de ses erreurs, mais sans la fierté de ses victoires ? A force de nous retourner vers notre passé, nous allons rater notre avenir. Nous pouvons et nous devons être fiers de notre passé. Il comporte certes des fautes et des erreurs, car aucune œuvre humaine n’est parfaite, mais il a produit aussi de bons fruits pour le service de l’homme, de tout homme, quel qu’il soit et où qu’il vive.